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Le sport et l’entreprise : histoire d’amour ou miroir aux alouettes ?

  • Photo du rédacteur: Jennyfer MONTANTIN
    Jennyfer MONTANTIN
  • 12 août 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 août


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La nécessité de pratiquer une activité physique n’est plus à démontrer. Ses bienfaits s’observent aussi bien sur le plan individuel que collectif. Parmi eux :


  • Amélioration de l’état de santé général (cœur, tension, mobilité, transit…).

  • Meilleure gestion du stress et sensation de bien-être.

  • Développement de la concentration et des performances intellectuelles.

  • Renforcement de valeurs comme le respect, la ténacité, l’écoute ou le courage.


Sur le papier, nombreuses sont les entreprises qui se disent alignées avec ces valeurs. Peu de salariés souhaiteraient rejoindre une structure valorisant la loi du plus fort ou la malveillance. Pourtant, un décalage persiste entre les discours et la réalité.


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Une demande bien réelle… mais encore peu encouragée.


D’après une étude menée par Décathlon en 2017, seulement 7 % des entreprises approuvent concrètement la pratique sportive de leurs collaborateurs, alors que 80 % des salariés se considèrent comme sportifs réguliers ou occasionnels.


Parmi les principaux freins évoqués :


  • Manque de temps.

  • Difficulté à trouver un lieu adapté.

  • Absence de vestiaires ou de douches.

  • Coût d’inscription.

  • Besoin d’encadrement par un coach.



Immobilier et RH : une équation complexe.


L’immobilier d’entreprise est un véritable défi : les prix augmentent, chaque mètre carré compte. Nombreuses sont les structures qui renoncent à aménager des espaces dédiés au sport.


Une approche pragmatique consiste à tester à petite échelle, avant d’envisager des investissements plus lourds.


4 actions simples à tester :


  • Proposer un abonnement de 3 mois dans une salle de sport proche.

  • Mutualiser un espace dédié, si les locaux sont partagés avec d’autres structures.

  • Organiser des activités douces ponctuelles (yoga, pilates, danse) animées par un coach. Une salle de réunion peut être réaménagée à cet effet, en veillant à la sécurité des collaborateurs (et à l’assurance).

  • Instaurer la marche urbaine, après le déjeuner. C’est une pratique répandue dans certains pays comme l’Allemagne : marcher 3 000 à 5 000 pas en groupe avant de reprendre le travail.


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Sans implication managériale, aucun levier durable.


Pour que le sport entre véritablement dans l’ADN de l’entreprise, il faut une volonté claire, portée par le management. Sans cela, aucun dispositif ne sera pérenne.


Un programme réussi suppose :


  • Des managers exemplaires et impliqués.

  • Des créneaux libérés dans l’agenda pour pratiquer.

  • Une organisation logistique adaptée (sans réunion ces jours-là, horaires accessibles…).

  • La création d’un espace d’échange entre collaborateurs pour partager cette expérience.


Le sport en entreprise n’est pas qu’un enjeu de bien-être : c’est un levier de performance durable, un acte fort de reconnaissance et un puissant vecteur de culture d’entreprise.


Et vous, quelles valeurs souhaitez-vous incarner à travers vos pratiques managériales ?

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