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Je pose ma dem : Résumé de l'interview podcast de Sarrah Masengo

Dernière mise à jour : 18 mars 2021


Dans ce nouvel épisode, j'ai eu l'honneur de recevoir l'entrepreneuse Sarrah Masengo, fondatrice de la société Time for action dont le principal objectif est d'accompagner les femmes vers l'épanouissement dans leur vie professionnelle. Elle revient dans cette interview sur un épisode capital de sa vie : le moment où elle a décidé de poser sa démission.


I. Une vie en entreprise qui ne favorise pas l'épanouissement


Forte d'une dizaine d'années d'expérience dans le domaine, cette passionnée de relations humaines décrit avec sincérité les problématiques auxquelles elle a dû faire face en entreprise. Et parmi ces problématiques, Sarah pointe notamment du doigt les stratégies peu scrupuleuses que certaines entreprises n'hésitent pas à mettre en place, au détriment bien souvent du bien-être des salariés.


« J'étais très malheureuse. Je me suis dit, je ne peux pas continuer à faire ça. Si je refuse de le faire, je vais me faire virer ».


Honnêtement, j'ai été impressionnée par la force de caractère de Sarrah. Au fil de notre échange, elle me rappelle à quel point les valeurs sont primordiales dans la sphère professionnelle, et surtout à quel point il est difficile de s'épanouir dans un travail qui nous écarte de notre authenticité.

Bien sûr, nous avons échangé un sourire lorsque Sarrah m'a raconté l'anecdote d'une collègue qui la jugeait trop « humaine ». Car effectivement, le monde de l'entreprise est loin d'être totalement bienveillant. Mais c'est justement pour cela que j'admire les personnes telles que Sarah, chez qui les convictions passent avant le reste.

Une femme forte, donc, mais qui a beaucoup douté. En effet, Sarah me raconte comment cette période a été difficile pour elle sur le plan psychologique, et comment elle s'est vu changer au fil du temps, laissant de côté sa joie de vivre communicative.


II. Un état d'esprit gagnant pour des actions concrètes


Mais ce que j'ai particulièrement apprécié chez elle, c'est la détermination dont elle a pu faire preuve afin de s'extraire de cette situation complexe. Persuadée que la solution était de quitter son entreprise afin de mettre fin à son mal-être, Sarrah s'est donné les moyens de ses ambitions. Le but était de s'écouter afin de « passer d'une existence par l'image à une existence par l'action ». Ainsi, Sarrah est parvenue à modifier radicalement son mindset, tant sur le plan personnel que professionnel.


Puis, elle a pris son courage à deux mains afin d'effectuer une demande de rupture conventionnelle, auprès de son DRH de l'époque. Elle m'explique avec honnêteté que cela faisait partie des choses du quotidien qu'elle craignait.


«J'avais besoin d'avoir ces petites victoires privées avant que cela puisse se voir à l'extérieur ».


Consciente que la rupture conventionnelle était une option qui risquait de ne pas aboutir, Sarrah ne s'est pas contentée de cela et a exploré toutes les possibilités. Elle évoque également l'option de l'abandon de poste, pour laquelle elle finira par opter malgré de nombreux doutes.

Tout cela pour dire que j'ai été parfaitement admiratrice du sang froid et du recul de Sarah, qui a œuvré pour s'extraire de son malheur en prenant des risques mesurés et nécessaires.


III. S'extraire du cadre de l'entreprise afin de faire valoir tous ses atouts

Et cela n'a pas manqué. La prise de risque de Sarah est aujourd'hui pleinement justifiée, puisqu'elle lui a permis d'ôter le « masque social » qu'elle s'obligeait à porter auparavant. Actuellement, Sarrah a retrouvé le sourire et tente de nouvelles choses : elle m'explique notamment en rigolant à quel point ses anciens collègues ont été étonnés de la voir créer des vidéos Youtube où elle s'affiche sans filtre.


C'est donc pour elle une sorte de renouveau, auquel elle a pu accéder grâce à sa volonté. Elle a pu en quelque sorte s'affranchir de ce qui lui empêchait d'avancer, tout en continuant à mettre en avant ses talents naturels.


« Si j'avais osé me montrer telle que je suis en entreprise, peut être que j'aurais eu d'autres opportunités »


Malgré cette légère pointe de regret, il m'a semblé au cours de notre échange que Sarrah était fière de l'étape qu'elle avait franchie, et que cette dernière avait agi chez elle comme une délivrance. Elle me paraît plus rayonnante que jamais, et ses projets entrepreneuriaux illustrent parfaitement la volonté qui est la sienne d'accompagner d'autres travailleurs à franchir eux aussi cette étape. Elle explique aussi avec brio la manière dont elle se mettait des barrières, en partie à cause du regard des gens ou d'un manque de confiance en soi. Mais au-delà de ça, elle nous invite à nous détacher de l'image négative et empreinte de tristesse de la démission. Et justement, j'ai fortement apprécié le fait que Sarah nous invite à faire la part des choses, et à garder malgré tout une bonne image de l'expérience en entreprise et de ses collaborateurs.


En tant que spécialiste de la conduite du changement RH, j'encourage la communauté RH à envisager les sujets d'offboarding et le maintien de la relation avec les talents démissionnaires comme un axe prioritaire de développement de la relation collaborateur et de la marque employeur.



Références pour aller plus loin

Le nombre de ruptures conventionnelles explose

Les 10 signes qui montrent qu'il est temps de démissionner

Les 5 choses à ne pas faire lorsqu'on démissionne

Comment bien démissionner

Rupture conventionnelle refusée : Que faire ?

L'abandon de poste


Contact Sarrah Masengo

Instagram @ timeforaction.fr

Linkedin @ Sarrah Masengo


Contact Jennyfer Montantin

Instagram @ blossomtalents

Meetup de la communauté RH à Paris @ RH à Paris


Sur vos plateformes de podcasts : Ausha, Spotify, Google Podcasts, Podcastaddict

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